- Major les troupes de l’Empire font mouvement !
-Bien, tenez moi au courant.
La journée ensoleillée avait commencé avec la disparition d’un groupe d’infiltration aux abords de Daeric.
- Toujours aucun signe de l’équipe qui devait récupérer les informations capitaine ?
- Non Major, aucun contact radio et nos informateurs sur place sont injoignables.
- Le commandant veut que nous mettions la base en alerte. Faites en sorte que ce ne soit pas visible de l’extérieur.
Cette partie là allait être difficile, au contraire des troupes impériales, les rebelles n’avaient qu’une formation militaire minime et la discipline en dehors des combats était parfois problématique. Le passage en niveau d’alerte allait sûrement provoquer quelques tensions.
Les officiers en charge auraient dû se douter de quelque chose lors de la perte de contact avec l’unité en opération à Daeric.
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La navette de débarquement atterrie au sud du complexe. L’unité descendit et attendit les ordres de leur sergent. La navette du Capitaine finissait de se poser lentement au sol. Les cinq autres navettes avaient déjà débarqué leurs troupes.
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- Meriak, tu as du nouveau de ton contact de Daeric.
- Son comlink est éteint.
- Réessayes, il faut que l’on sache ce qu’il se passe.
- D'accord, je vais essayer... Attends, peut-être que je peux repérer son datapad.
- Comment ?
- Par sécurité on à introduit des puces de localisation sur certains datapad de nos informateurs. Certains les ont trouvé mais d’autres comme mon contact ont trop confiance en nous pour se douter de ça.
- Ça va te prendre longtemps ?
- Une heure environ, je dois retrouver les codes d’activation. Et... je dois avoir accès au centre de communications.
- Ok, viens avec moi on va t’installer là-bas.
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Le capitaine donna ses ordres, toutes les sections devaient prendre d’assaut le bâtiment. Toute résistance devait disparaître du système talusien. Faire des prisonniers n’était pas une option.
L’informaticien se retourna vers ses supérieurs. Le commandant était venu vérifier les données que Meriak avait trouvées. Selon le moniteur et en admettant que l’informateur avait son datapad sur lui, ce dernier se trouvait à environ sept kilomètres de Daeric.
- Il y a quoi dans ce secteur ?
- Rien à ma connaissance, commandant. C’est une forêt d’après nos cartes.
- Il se cache ?
- Ou alors il est mort...
Cette option n’annonçait rien de bon pour l’avant-poste.
- Je veux que deux hommes se chargent de vérifier cette information en allant sur place, et je veux des patrouilles régulières dans les alentours de la base.
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Les deux hommes approchaient. Le signal était de plus en plus fort. Le datapad était à coté du corps. Le sélonien avait été abattu par une arme automatique. Le corps avait plusieurs impacts de laser au dos.
- Appelles la base, vite !
Piesa prit son comlink alors que son compagnon jetait un oeil aux alentours l’arme au poing.
- Piesa à base, répondez.
- Ici la base.
- L’informateur à été tué. Il tentait probablement de s’enfuir. On va explorer les alentours pour voi...
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- Nous avons retracé un appel jusqu'à ce complexe. Si nos informations sont exactes vous rencontrerez une forte résistance. Récupérez toutes les données que vous pourrez et transférez les immédiatement au centre de commandement. Les prisonniers ne sont pas nécessaires. À vos postes soldats !
- À vos ordres Capitaine.
L’officier impérial remonta dans sa navette et laissa le soin aux troupes de choc d’investir le bâtiment.
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- Meriak, pourquoi ne répondent-ils pas ?
Elriele répondit avant le soldat :
- Commandant je penses qu’il faut s’attendre au pire, que doit-on faire ?
- S’ils ont été pris, les impériaux savent peut-être où nous sommes. Organisez l’évacuation, envoyez un message d’alerte crypté à la base de Corellia et coupez les communications. Rappelez les patrouilles ont a beson de tout le monde ici.
Le commandant retourna dans ses quartiers sans se soucier des préparatifs et de la répartition des tâches pour évacuer l’avant-poste.
- On ferait mieux de se préparer à les recevoir ! S’exclama Meriak une fois l’officier hors de la salle.
- Peut-être, reprit Elriele, mais si on peut filer avant l’aube on prendra les impériaux de court. La nuit sera longue. Occupes toi du cryptage du message, avec ton cryptage avant qu’ils cassent le code on sera déjà partis.
En passant à coté de la salle d’opérations le major se fit interpellée par un technicien.
- Major, le radar semble avoir des problèmes. On doit le recalibrer.
- Aucune sortie n’est autorsée, ordres du commandant.
- Mais...
- Désolée il va falloir que vous fassiez au mieux jusqu’à ce que l’on parte.
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Le jour commençait à se lever. L’aube serait écarlate pour les ennemis de l’Ordre Nouveau. Les troupes de l’Empire s’étaient regroupées à l’entrée du bâtiment principal du complexe.
-Placez les charges !