Nouvelle

Salut !

Voici un petit texte écrit ces derniers jours, j'aimerais connaitre votre avis a propos de cette première ébauche d'un commencement !

Merci de votre attention, Bonne lecture

Chapitre I
Armaguedon

17h19 : 29 Avril

Le bruit assourdissant de la déflagration se fit entendre jusqu'au Jardin du Luxembourg. Des gens commençaient déjà à courrir dans tous les sens, sans autre logique que le désordre mental provoqué par la peur. Les mères agrippaient leurs enfants et courraient vers les boutiques les plus proches, d'autres passants cherchaient un abris derrière des bancs publiques ou tout autre obstacle qui se présentait.
Moins de quelques minutes s'étaient écoulées que des sirènes assourdissantes hurlaient à quelques mètres du parc, accompagnant un grand nombre de véhicules d'urgences. Des dizaines de voitures de polices accompagnaient de grands camions de pompiers lancés à pleine vitesse.
Les gens commençaient à reprendre leurs esprits, regardant passer les véhicules vers une autre direction que le parc. Les yeux commençèrent alors à chercher un repère visuel pour situer l'origine de l'explosion, chacun se dévisageait puis regardait l'horizon. Tout un coup, un cris, apeuré mais suffisament fort pour que toutes les têtes se tournent. Un homme, d'âge mûre, brandissait un doight fébril vers le ciel.
"- Regardez ! Regardez !"
Toutes les têtes se mirent à chercher dans le ciel ce que montrait l'homme, quand plusieurs voix se commençèrent aussi à crier, montrant une énorme colonne de fumée noir qui s'élevait au loin.
"- Paris brûle ! On nous attaque ... c'est une attaque ..."
Les cris reprirent de plus belle, on venait de comprendre. L'explosion venait d'une rue de Paris. Un tel bruit ne pouvait venir d'une simple explosion de gaz. Dans l'esprit des gens terrorisés les fantômes du World Trade Center, du métro de Londres et des trains de Madrid refaisaient brutalement surface. Paris était-elle la nouvelle victime ? Plusieurs jeunes commençèrent à courrir vers l'origine de la fumée. D'autres agrippaient leurs prochent et cherchaient à rentrer chez eux oú à monter dans leur voiture.


17h34 : 29 Avril

Le camion n'était même pas encore totalement à l'arrêt que le capitaine avait déjà commencé à crier aux hommes de sauter et de prendre position. L'unité d'action des pompiers de Paris commençait à prendre possession des lieux. Personne ne savait ce qui s'était passé mais chacun savait ce qu'il devait faire. Une partie des hommes déroullaient les lances à incendit, d'autres préparaient les tentes sanitaires pour soigner les premiers blessés qui commençaient à déferler à la vue des camions rouge et enfin un troisième groupe essayait de passer les foules en direction du lieu de l'explosion.
La fumée, noire et épaissent, empéchait une progression rapide. Au sol, des corps ensanglantés tentaient parfois de bouger, d'autres, inertes, avaient déjà été quittés par la vie. La température était très élevée, plus les pompiers s'approchaient du centre de l'explosion plus elle devenait insuportable, même avec les combinaisons. Alors qu'une partie du groupe cherchait les survivants, l'autre partie avançait toujours plus loin, ignorant la chaleur et la fumée. Le bruit des flammes consummant tout ce qui était leur portée était assourdissant. C'est sans doute ce bruit, ajouté aux cris et aux sirènes qui avait empêché les secours de rendre compte plus tôt de l'horreur à venir.
Un pompier arriva enfin face à une épaisse porte, derrière des cris et des coups étaient portés avec violence.
"- Henri, passe moi la hache.
- Attrappe, j'arrive pas à avancé plus loin"
Agrippant fortement le bois brûlant de la hache, il commença à s'attaquer avec violence à la porte. Celle-ci résista à quelques coups mais finie par céder et s'ouvrit avec force laissant place à un gigantesque, suivit par un grand courrant d'air, aspiré par le brasier qui trouvait un second souffle et reprit des forces. Tout à coup plusieurs formes se dessinèrent, les cris de douleurs finirent enfin par devenir concrets. Quatre personnes s'élancèrent hors du brasier, vers la nouvelle sortie. Le corps en feu, ils courraient telles des torchent humaines, hurlant leur douleur. A cette vue d'horreur, plusieurs pompiers restèrent figés, surprit par la scène qui venait de se déclancher sous leurs yeux.
Le court moment de stupeur passé, les secours se précipitèrent vers les blessés, les plaquant au sol et essayant d'éteindre les flammes qui courraient sur leur corps à grand coups d'extincteur et les etouffants de couvertures. Evacuant les quatre blessés vers le poste de secours, les pompiers continuaient d'avancer au coeur de l'incendie, avec cette fois-ci le renfort des lances à incendie. A peine arrivé à la tente sanitaire, l'une des quatre personnes avait arrêté de respirer. La douleur lui avait fait lâcher le coeur. Une deuxième victime suivit, en pouvant survivre à la gravité de ses brûlures. Les deux victimes restantes, inconscientes désormais, luttaient pour vivre, malgrés leurs blessures.
D'autres personnes sortaient dans un flux quasi continu des décombres de l'édifice, la plupart avec de graves brûlures ou avec les poumons endommagés par la fumée toxique. Le flux continue de blessés suppérait largement les secours, très vite dépassés par l'ampleur du désastre. Malgré l'arrivée en nombre de renfort venus de toutes les casernes de Paris, beaucoup de gens gisaient au sol, au milieu des morts, par dizaines, espérant des secours qui arriveraient forcément trop tard pour certains. Leur salut dépendait désormais du nombre de volontaire qui courraient vers le lieu de l'explosion et que les forces de police tentaient tant bien que mal d'organiser.

19h00 : 29 Avril

Les secours commençaient à prendre le dessus sur la catastrophe. L'arrivée massive de volontaires des quartiers voisins permettait aux pompiers de se concentrer sur les flammes, laissant les morts et les blessés aux civils et au personnel médical qui commençait à affluer en masse. Les sirènes des ambulances du SAMU en cessaient de résoner au millieu des cris d'horreur et des ordres des policiers tentant de donner un semblant d'ordre au chaos qui entourrait le lieu de la catastrophe.
Petit à petit, le contrôle semblait revenir et des gens prenaient conscience de l'ampleur du drame. Des milliers de personnes affluaient vers les centres hospitaliers pour faire des dons de sang ou préter main forte au personnel soignant débordé par la quantité de blessés. Tous le monde trouvait sa place, la moindre personne qui avait des bases de secourisme s'occupait d'un blessé. D'autres avaient trouver le courage de commencer à ramasser les morts et essayaient de les regrouper sous les ordres des services légistes de la police.
Un peu plus d'une heure après l'explosion, et malgré son origine encore inconnue, le calme semblait revenir peu à peu, laissant la grande majorité des gens perdus à leurs pensés. Chacun cherchait à comprendre ce qui s'était passé, ce qui avait provoqué tout ce chaos. Tous les médias du pays émétaient désormais des flashs d'informations et commençaient à former des hypothèses sur les causes de l'incident. Des spécialistes en tout genre défilaient aux micros des journalistes, les images de lieu du drames commençaient à être diffusées partout en France et hors des frontières.

Créé le jeudi 8 mai 2008 à 18h56 par Elriele & mis à jour le mercredi 20 mars 2013 à 14h06