Cachant un bâillement du dos de la main, Rommor regarda le soleil déjà haut dans le ciel et se rabattit sur une autre tasse de café. Le voyage jusqu’à l’académie avait été interminable, il aimait bien cet endroit mais doutait de la pertinence de ce qu’il venait y accomplir officiellement. Porter lui tendit sa casquette.
«C’est à vous monsieur.»
C’était une belle journée qui commençait, le soleil levant se réfléchissait sur les cours d’eau entourant Keren, la landspeeder militaire vira et s’engouffra dans l’artère principale.
Le speeder de commandement type Chariot était une véhicule rapide, il s’arrêta en glissant devant les marches du quartier général sectoriel, et le fantassin en faction vint en ouvrir la porte. Un capitaine de vaisseau de la marine descendit, lui rendit son salut puis grimpa énergiquement les marches deux à deux, disparaissant finalement sous l’arche d’entrée.
(HRP : Et pour finir sur cette petite parenthèse, le récit du premier Cabb a s'être distingué militairement. Veuillez faire le rapport avec les annexes précédents concernant la façon dont le rôle des femmes est abordé dans le récit, j'ai beau être un vilain sudiste, je ne suis pas mysogine. Concernant l'intégration de la Force dans le récit, il faut faire la part entre la légende et la réalité, quand bien même, la tradition Cabb s'est dénaturée en quatre mille ans ; tout ce qui doit subsister de l'influence Sith sont des axiomes guerrier et la violence innée attachée à la lignée.)
(HRP : Et voici, en retard le premier texte sur les Gardes Solaires de Thyrsus, vu le retard, je me suis permis d'y ajouter quelques annexes, enjoy!)
C’était une époque barbare où un homme courageux pouvait se tailler un royaume à la seule force de son bras, de grandes armées s’affrontaient sans cesse et ni la république, ni les Jedis n’étaient de taille à s’y opposer.
On remplissait des cales pleines de butin, on boutait le feu à des planètes entières… Le frère tuait le frère et seuls les plus forts pouvaient espérer survivre.
n. b. Ce texte aurait du être publié APRES un texte traitant des croyances et techniques de combat des gardes solaires de Thrysus, dans ce contexte, le terme flamme désigne un combattant de la foi. Le culte des gardes solaires étant basé sur une trinité incluant le feu, le sang et l’acier.
Un silence de mort régnait parmi tous les hommes en Dorzhûl noir qui formaient un carré autour du cercle de combat… Là, les deux combattants se faisaient face, immobiles. Le cercle était recouvert de sciure de bois, pour absorber le sang.
Il s’éveilla avec la brise, il était en sueur, de retour du cercueil spatial qui hantait ses nuit ; le temps de se réorienter, le souffle paisible de Moira endormie, il ne faisait pas encore jour.
Il fit quelques pas et machinalement vérifia le berceau des enfants, il fut surpris d’y trouver les petits yeux de sa fille grands ouverts, le contemplant. Il saisit délicatement Deseanna et la plaça tout contre son épaule, il aimait le contact de sa peau; ses pas le menèrent jusqu’au balcon et là-bas sur les eaux de la baie, une lueur blafarde commençait à monter.
La brise marine soufflait, amenant la fraîcheur jusque dans le hangar n°32 du spatioport de Kaadara ; c’était une aide bienvenue pour l’homme couché sous la trappe d’accès aux circuits de refroidissement. L’énorme modèle 22T, de chez Mandal Motors, n’était pas vraiment pratique en termes de maintenance.
La carcasse brisée du croiseur Glaive entrait lentement dans le chenal menant aux bassins de carénage de la base navale de Bilbringi. Le remorqueur poussait à présent avec précaution l’épave, c’était une manœuvre très délicate et les rayons tracteurs des docks spatiaux ne pouvaient pas aider de beaucoup pour un tel tonnage.
Dix huit minutes, trente deux secondes, onze centièmes.
Mille trois cent vingt et un morts, deux mille huit cent douze blessés.
Rask Harkov regarda avec effroi l’homme assis au bout de la table, son uniforme impeccable, sa barbe taillée court, ses gestes empruntés alors qu’il utilisait des couverts de duraminium étincelant, coupant chaque morceau de viande avant de le mastiquer avec application.
Le steward versa un peu plus de vin dans le verre en cristal, l’homme le remercia d’un geste puis leva son regard sur l’ex amiral de la marine impériale.
(HRP : Merci à Moira pour sa collaboration dans l'écriture de ce texte, le procédé est inédit et donc la nature de dialogue rp se ressent malgré quelques coupes et arrangements.)
C’était une nuit très calme sur la baie à l’ouest de Kaadara, le speeder classe Chariot s’arrêta et son passager en descendit rapidement. Un éclaireur des troupes de choc émergea des hautes herbes, gratifia l’individu d’un salut rapide.
«La zone est sécurisée monseigneur.»
